Lundi, 11 Octobre 2010 17:50
A notre retour de vacances en septembre, la peau de l'un de nos djembés s'était déchirée. Conséquence à la fois des variations d'hygrométrie... et de petits vers à bois qui avaient fragilisé le bord de la peau.
Le moment était donc venu de lui "offrir une nouvelle peau" !
Pour ce faire, nous avons pu compter sur Kodjo, musicien et peintre Bissa installé à Fada. Voici un résumé, étape par étape, de l'opération chirurgicale :
- pour commencer, le djembé est enduit de beurre de karité puis placé à proximité d'un feu. A la fois grâce à la chaleur directe du feu, grâce à la fumée du bois et des feuilles spécialement choisis pour traiter le bois et grâce au beurre de karité qui, en fondant, pénètre et bouche les pores et galeries du bois, le fût du djembé est définitivement traité
- on profite du marché à bétail du dimanche pour s'acheter une peau de chèvre toute fraîche
- on tire une nouvelle corde nylon qui va permettre de tendre le djembé
- la peau de chèvre, coincée entre les deux cerceaux supérieurs, peut alors être débarrassée de son surplus
- il ne reste plus qu'à faire sécher la nouvelle peau tendue du djembé au soleil et à la tendre progressivement afin d'accorder le djembé
   
Lundi, 11 Octobre 2010 17:49
Les écoles maternelles sont plutôt rares au Burkina. Fada en compte trois, dont en particulier le Centre d'Eveil et d'Education Préscolaire Simandari.
Ce Centre, qui fait partie des projets de l'Association Fondacio, compte trois sections ("petits", "moyens", "grands") et suit la pédagogie Montessori, où l'apprentissage de manière autonome à l'aide d'activités alliant réflexion et motricité est mis en avant.
L'école, fondée à l'initiative d'une Parisienne de nationalité belge, accueille également chaque année des stagiaires.
   
Lundi, 11 Octobre 2010 17:46

Le dernier numéro de Transitions * (Transition 88, septembre 2010 - 1,5 Mo) propose un dossier complet relatif au micro-crédit. En particulier, on y retrouve aux pages 10 et 11 une interview de Laurence dans la foulée de son étude approfondie sur les micro-crédits d'Iles de Paix au Burkina Faso et au Bénin.
* Transitions est le trimestriel d'Iles de Paix, trait d'union privilégié entre l'association et ses sympathisants ou toute personne intéressée par le développement et les rapports Nord-Sud.
Chaque numéro propose un dossier (Zoom) sur une thématique (santé, éducation, microfinance, agriculture, etc) liée aux grands enjeux du développement et de la coopération internationale ou aux réalités vécues dans les pays du Sud.
Transitions fournit aussi des informations sur les actions d'Iles de Paix dans le Sud et en Belgique (éducation au développement et récolte de fonds), ainsi que des brèves sur des sujets d'actualité Nord-Sud.
Vendredi, 08 Octobre 2010 18:20
D'aucuns se souviendront du slogan d'une ancienne chaîne de supermarchés en France : Mammouth écrase les prix.
Un peu sur base du même concept, ici l'Onatel* écrase les prix de l'internet (voir photo ci-contre).
Ceux-ci passent en effet de 19.900 CFA à 12.500 CFA, soit de 30 EUR à moins de 20 EUR. Ca en devient même un peu moins cher qu'en Europe. Il faut juste savoir se satisfaire du débit à Fada de 5 Ko/sec, soit approximativement 100 fois moins...
Toujours est-il que, du point de vue campagne marketing, c'est sûr qu'une patte d'éléphant s'intègre parfaitement dans le paysage burkinabè.
* Onatel = Office National de Télécommunication, c'est-à-dire l'opérateur national historique au Burkina Faso
Vendredi, 08 Octobre 2010 18:19
Rançon du succès sans doute, la classe de Valérie est passée l'autre jour de 2 éléments (Quentin et Audrey) à 8 !
Outre la visite prévue de Zacharia, un ami du quartier, deux petites australiennes vivant à Fada sont venues grossir les rangs, accompagnées de trois amies burkinabè.
Voilà qui est parfaitement dans les cordes professionnelles de Valérie : la multiculturalité ! Deux enfants francophones parlant néerlandais, deux australiennes anglophones et quatre petits burkinabè d'expression gourmantchè et maîtrisant un peu de français.
Vendredi, 08 Octobre 2010 18:17
De passage chez Diacfa, la principale librairie de Ouaga, Valérie s'est arrêtée au rayon bandes dessinées burkinabè.
En plus d'être vendues au prix avantageux de 100 CFA l'unité (0,15 EUR), ces bandes dessinées locales en noir et blanc sont surtout conçues comme des instruments de sensibilisation : lutte contre la corruption, promotion de la santé publique ou des valeurs du Burkina, pays des Hommes Intègres, etc.
 
Vendredi, 08 Octobre 2010 18:13
Que ce soit à Fada ou, comme ici, à Ouaga, les arbres qui bordent les routes doivent régulièrement faire l'objet d'un élagage.
Aussi notamment parce qu'avec les vents violents qui précèdent les pluies, il n'est pas rare que des branches arrachent les câbles électriques (ce qui, somme toute, ne fait jamais qu'une coupure de plus...).
Sur la photo ci-contre, pas moins de 10 hommes sont à la manoeuvre. C'est que la branche coupée, en plus d'être lourde, culminait à quelque 15 mètres.
Vendredi, 08 Octobre 2010 18:12
Est-ce l'influence de la publicité de Brussels Airlines pour ses vols directs "OUA-BRU" à partir de 400.000 CFA (600 EUR) ?
En tout cas, les enfants étaient inspirés à Faso Parc : après avoir pris l'avion mis à leur disposition, puis le taxi-moto, ils ont pu goûter à leur première barbapapa sur le sol burkinabè. Un peu comme si, l'espace d'un instant, on avait fait un saut jusque Bruxelles...
  
Vendredi, 08 Octobre 2010 18:11
Vendredi, 08 Octobre 2010 18:10
Ca y est ! L'échangeur de l'Est de Ouagadougou (second échangeur du pays) est enfin fonctionnel... Cet échangeur permettra à terme de distribuer le trafic entre le circulaire d'une part et l'axe Ouaga-Fada (route de l'Est) d'autre part.
Depuis notre arrivée au Burkina il y a plus de deux ans, ce dernier était en chantier (les travaux ne sont d'ailleurs pas totalement clôturés car l'axe Nord reste encore fermé). Si bien qu'à chaque trajet entre Fada et Ouaga, nous devions le contourner par les petites rues de quartier.
Pour la première fois ce week-end, nous avons pu -au sens propre- effectuer une ligne droite entre la maison de passage d'Iles de Paix à Ouaga et le centre-ville de Fada, en empruntant le fameux pont qui nous narguait depuis deux ans.
Certes, cela nous fait gagner une dizaine de minutes de trajet, mais sachant qu'un échangeur... coûte littéralement "un pont", on peut s'interroger sur l'importance relative du projet par rapport aux autres besoins du pays.
Quoi qu'il en soit, on en reste pas moins pragmatique au moment de gérer la signalisation de l'ouvrage : à l'entrée de l'échangeur, deux panneaux précisent que celui-ci est interdit aux charrettes, qu'elles soient tirées manuellement ou par un âne.
  
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