Jeudi, 12 Mars 2009 23:29
Petits congés familiaux en ce début de mois de mars, dans le val d'Anniviers suisse, entre ciel et terre comme l'indique la devise de Saint-Luc.
Ou comment perdre littéralement 50 degrés celcius le temps de faire Fada - Ouaga - Paris - Bruxelles - Saint-Luc.
La semaine commençait sous de bonnes auspices, comme on peut le voir sur le panorama ci-dessous (où tout le monde aura reconnu Laurence, le petit pixel noir, en contre-bas sur la piste), pour se poursuivre par une phase de tempête polaire (voyez Marc avec de la glace (!) sur les tempes, sur les sourcils et à l'oeil...) et finir à nouveau sous un ciel clément permettant aux enfants quelques sorties en luge.
Mardi, 31 Mars 2009 21:50
Amadou est un petit artisan qui habite dans un "6 mètres" (puisqu'au Burkina on appelle les rues en fonction de leur largeur) à deux pas de chez nous. Il a déjà réalisé pour nous quelques puzzles en bois représentant la carte d'Afrique.
Or, quand j'ai reçu à l'occasion des fêtes de fin d'année les bons voeux de mes collègues restés fidèles au poste en Belgique, ceux-ci étaient accompagnés d'une photo de groupe. Une idée en amenant une autre, j'ai alors contacté Amadou pour voir si on pouvait réaliser un puzzle de l'équipe, chaque pièce correspondant à une personne, le tout dans le style de dessin naïf tel qu'on le rencontre sur la plupart des panneaux de boutiques par exemple.
Les collègues en question apprécieront par/pour eux-mêmes la qualité graphique de leur représentation :-)
Quant à vous, vous pouvez également vous forger votre opinion à l'aide des deux photos ci-dessous.
Quoi qu'il en soit, la symbolique y est : chaque personne a sa place et tout le monde est complémentaire...
Allez, c'est décidé, je prend un micro-crédit et je lance ma première activité économique : pour tous les people managers que je peux connaître (et pour les autres), je produis le puzzle de leur équipe dans la quantité souhaitée ! J'invite les personnes intéressées à se faire connaître dès que possible (prévoir en effet quelque délai de livraison...).
Mardi, 31 Mars 2009 21:58
Mercredi, 01 Avril 2009 16:03
Retour dans le monde réel après un mois de Belgique. En effet, à part Laurence que le devoir rappelait plus tôt au Burkina et au Bénin, les enfants et moi-même sommes partis le dernier jour de février pour revenir le dernier jour de mars.
Après un mois de bonheur non-stop pour les enfants entre le ski, les retrouvailles avec leurs copains/copines de classe, les week-ends passés chez les grands-parents ou les parrain et marraine, ils enchaînent tout de go avec le plaisir de redécouvrir le Burkina... et surtout « leur » Petra qui nous attendait déjà à l'aéroport.
Après une bonne nuit de récupération à Ouagadougou, il nous fallait rallier Fada N'Gourma. Ceci se fait traditionnellement en profitant du trajet d'un pick-up qui ramène du matériel ou a une autre raison de « faire la traversée », selon l'expression locale.
Mais cette fois, point de pick-up. Il ne doit rentrer à Fada que dans quelques jours.
Comme les enfants étaient trop impatients de rentrer à la maison à Fada, nous avons donc emprunté la mobylette de service (une superbe Peugeot P50 !) pour avaler les 250 km de route qui nous séparent de la maison, à une vitesse moyenne de 40km/h. Ce qui laisse le temps d'apprécier le paysage (et dire qu'il se trouve des gens au pays qui se demandent à quoi passent mes journées !). Les bagages quant à eux patienteront encore quelques jours à Ouaga. Voici la photo à l'arrivée...
Poisson sur le site !
Nous étions le 1er avril et -rassurez-vous- Quentin et Audrey n'ont pas dû faire 250 km sur le porte-bagages d'une mobylette pour rallier la maison :-) Le texte en italique ci-dessus est le pur fruit de l'imagination. Encore qu'à y bien penser, je tenterais volontiers un jour l'expérience en solitaire...
Lundi, 06 Avril 2009 12:24
Yalogo, petite ville dans le Nord du Burkina, a été le terroir par lequel les Iles de Paix sont entrées au Burkina Faso. C'était il y a 25 ans et l'île de paix est entre-temps devenue autonome.
Par trois fois sur un an, Laurence avait planifié de s'y rendre. Par trois fois le sort en avait décidé autrement. Cette quatrième tentative devait donc être la bonne, faute de quoi "il fallait y voir un signe des esprits ou des ancêtres qu'elle ne devait plus jamais s'y rendre" (sic)... La mission étant brève et l'occasion rare, les enfants sont restés auprès de Petra pendant que Marc accompagnait Laurence pour découvrir ensemble les projets de l'époque et par la même occasion la partie sahélienne du pays. Voici donc, en léger différé puisque nous avons entre-temps pris un petit break en Europe, notre périple à Yalogo réparti sur 16 chapitres. Et quoi de plus logique que de commencer par quelques clichés (au propre comme au figuré) de la route vers Yalogo : - inutile de le préciser, point de route groudronnée pour remonter vers le Sahel : la voiture soulève la poussière tandis que nous la mordons
- les points de repère sont rares le long de la route en brousse, hormis les arbres et les buissons qui se ressemblent tous. Sauf à l'entrée et à la sortie du village de Bogande, encadrées par une arche aux inscriptions depuis longtemps effacées
- les taxis-brousse 14 places permettent à une bonne vingtaine de passagers de prendre place. La galerie de toit est là pour ça. La version africaine du double-deck anglais sans doute
- et puisque les taxis-brousse sont déjà plus que complets, les camions se métamorphosent régulièrement en transport en commun
- enfin, Yalogo se présente devant nous. Plus qu'un pont à traverser, ou plutôt à contourner puisqu'il est encore en construction (cfr les échafaudages en bois), et nos 4 heures de route sont terminées
Lundi, 06 Avril 2009 12:27
Lundi, 06 Avril 2009 12:27
Lundi, 06 Avril 2009 12:30
Un des buts de la mission de Laurence à Yalogo était de réaliser des interviews de personnes impliquées depuis longtemps dans les Fonds de micro-crédit.
La session ci-dessous, qui a duré toute la soirée (traduire pour les occidentaux par après-midi) à l'ombre d'une paillotte, réunissait la caissière ainsi que différentes bénéficiaires du Fonds local. La caissière servant au passage d'interprète lorsque les bénéficiaires ne parlent pas suffisamment le français.
Lundi, 06 Avril 2009 12:31
Difficile d'arriver dans un village en brousse sans attirer l'attention. Surtout lorsque les enfants ne sont pas à l'école !
Effervescence, spontanéité, excitation et sourires à profusion. Toujours avec bienveillance.
Lundi, 06 Avril 2009 12:32
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