Burkina Faso

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Accueil Nouvelles par ordre chronologique

Amour, sexe et mobylette

Envoyer Imprimer PDF

Non, pour une fois le titre de cet article n'évoque pas une expérience personnelle !

Amour, sexe et mobylette est un film tourné à Koupéla, à moins d'une heure de Fada sur la route de Ouaga, qui sort en salle ce mercredi 8 avril.
Le fait est suffisamment rare pour mériter une mention sur le présent site.

Note des réalisateurs

Une Afrique qui vit au rythme des cœurs qui battent

Comment s’aime-t-on aujourd’hui en Afrique quand on a vingt ans, quand on a quarante ans, quand on a soixante ans ? Comment s’exprime le désir, comment s’organise la sexualité, comment se cristallise le noyau familial qui est au centre de toute société ?

C’est à partir de ces questions simples que nous sommes allés chercher les histoires d’amour, des amoureux  et des amoureuses, qui tissent la trame de ce film.

Depuis la nuit des temps ce sont les mêmes sentiments qui, d’un continent à l’autre, gouvernent les relations amoureuses, même si au long des siècles et au sein des diverses civilisations, ils ne se sont pas manifestés de la même façon, passant par des expressions et des codes sociaux différents.

Toutefois, avec la mondialisation, on assiste de plus en plus, à une standardisation de l’amour. En Afrique comme ailleurs, la Saint Valentin est  aujourd’hui l’une des fêtes qui rythment le calendrier social, de la même manière que les télénovelas brésiliennes imprègnent les rêves  d’amour de millions d’africains.

Amour, sexe et mobylette entre en prise directe avec les mutations complexes de l’Afrique contemporaine pour découvrir comment elle dessine son imaginaire amoureux, quels habits il revêt pour exister, comment il se forge dans l’enfance et comment il se transforme avec les contraintes du quotidien et le fantôme galopant du Sida. Et tenter, enfin, de comprendre ce qui porte le désir de l’autre dans un continent qui se cherche et qui s’invente.

Récits d’amour, d’amoureux  et d’amoureuses

Amour, sexe et mobylette  est composé de plusieurs récits croisés. Il n’y a pas d’amour sans qu’il y ait une histoire, les deux sont inséparables.

C’est la raison pour laquelle ce film est lui-même entre fiction et documentaire. Il se développe à partir d’histoires réelles, qui entrent dans le cadre d’une mise en scène qui les rend possibles. Mais les paroles suscitées sont, à proprement parler, documentaires, au sens où chacun raconte ce qu’il en est aujourd’hui de ses amours, de ses sentiments, de sa vie.

Nous avons choisi de ne pas collecter des cas-types comme le ferait une analyse sociologique, mais de laisser librement circuler à travers les différences de situation des uns et des autres, un discours amoureux révélateur d’une grande complexité sociale, dans une Afrique en plein changement.

Au fil de toutes ces récits, Amour sexe et mobylette  dévoile le tissu amoureux d’une petite ville au milieu du Sahel. Ce microcosme, avec ses multiples personnages, est agité, habité de mille et une histoires d’amour : le désir des jeunes et la sagesse des vieux, la nostalgie des veuves et l’inquiétude des fiancés... Chacun représente une facette de la relation amoureuse, un possible de l’amour.

Une seule question anime le film : que fait-on de nos histoires d’amour ? Celles-ci enchantent le réel, mais on sait aussi combien, trop souvent, les pesanteurs du réel les rattrapent et les étouffent.

Si ces histoires d’amour du bout du monde nous touchent au plus profond de nous-mêmes, c’est qu’elles nous racontent les hommes et les femmes que nous sommes et combien les incertitudes qui font et défont nos vies sont aussi imprévisibles  qu’universelles.

Résumé du Film

Amour, sexe et mobylette

Ousmane a  20 ans.  Il a l’esprit romantique et l’air rêveur. Son cœur déborde d’amour depuis qu’il a rencontré Balie, lors d’un  stage dans la capitale. Ce fut le coup de foudre, mais depuis ce jour là, ils ne se sont revus que deux fois. Elle vit à Ouaga et lui n’a pas les moyens de quitter Koupéla, la petite ville de « granite blanc » où il habite à 137 Km de la capitale. Mais cette distance ne l’empêche pas de penser à elle et de lui écrire des poèmes et des lettres d’amour…

Jean Marie Zeugmoré, la soixantaine bien portée, vit avec sa femme  et ses enfants dans une grande concession. Tout deux ont partagé l’amour de toute une vie et « seule la mort pourra les séparer ».

Il fait encore nuit quand la famille se réveille. Jean Marie salut sa femme, prépare son matériel et enfourche son vieux vélo pour aller à la pêche. Sur la route, il croise un photographe tombé en panne à quelques kilomètres de Koupela...

En ville un haut parleur annonce une soirée spéciale organisée par l’association Cinomade avec projections gratuites et débat sur le thème « amour, sexe et Sida ». Quelques instants plus tard, un écran de fortune est mis en place et l’équipe parcourt les quartiers de la ville avec une petite camera vidéo afin de recueillir les opinions des habitants que seront projeté  pendant la soirée...

C’est la veille de la Saint Valentin et Radio Kourita vient de lancer un concours ouvert à tous les amoureuses, les amoureux. Auteurs en herbe ou aguerris, jeunes ou vieux, hommes ou femmes de tous les horizons et de toutes origines viennent déclamer publiquement leur amour, leurs rêves et leurs peines...

Le photographe a été finalement dépanné, mais il faut attendre quelques jours pour que la voiture soit réparée. Les photos de mariage affichées en bonne place dans le bureau du garagiste lui donnent une idée. La radio n’a-t-elle pas annoncé l’arrivée de la Saint Valentin ?

Demain, pour la fête des amoureux, Yoni, la star de la musique burkinabé, sera en concert à Koupela. Eugénie, Isidore, Hervé et les jeunes du Lycée Kourita n’attendent  que ça. Tous, sauf Ousmane, qui vient de quitter la ville pour rejoindre Balie et lui avouer une dure vérité...

Fiche Technique

Amour, sexe et mobylette

un film écrit et réalisé par

Maria Silvia Bazzoli et Christian Lelong

(France – Allemagne, 2008)

Format : 35 mm / 95 min / couleur / 1,66 / Dolby D

 

Un froid de canard

Envoyer Imprimer PDF

Issaka, notre veilleur de nuit, a profité de notre absence en mars pour construire leur maison à notre couple de canards. Un vrai modèle miniature de l'habitat traditionnel : murs en banco et toiture en tôle.

Au moins, alors qu'on passe chaque jour la barre des 40°, on est maintenant sûr que nos canards n'auront pas froid sous leur nouveau toit...

 

Vitrier

Envoyer Imprimer PDF

De retour en Belgique, nous avions acheté de quoi encadrer dix agrandissements 30x40.

Les bagages n'ont cependant pas été épargnés lors du voyage retour en avion et les vitres de deux des cadres n'ont pas résisté.

Qu'à cela ne tienne, c'était l'occasion de découvrir le vitrier de Fada, dans son atelier.

Trois visites au cours de la même matinée auront suffi pour tomber sur lui. 15 minutes plus tard, je pouvais enfin accrocher mes posters au mur.

 

Métier à tisser

Envoyer Imprimer PDF

Quitte à se faire faire un vêtement sur mesure, autant carrément partir du fil : un petit tour chez la tisseuse pour choisir le type de fil, sa teinte, les motifs du tissage et une semaine après on dispose d'un pagne unique.

Il n'y a plus qu'à passer chez le tailleur, patienter une seconde semaine... et étrenner sa nouvelle tenue.

Très amusant d'être dans un monde où le sur-mesure est la norme et le prêt-à-porter l'exception !

 

Barrage en voie d'assèchement

Envoyer Imprimer PDF

Impressionnant !

Il y a un mois, le fond du barrage était encore à plus d'un kilomètre en amont du pont de la route Ouaga-Niamey.

Aujourd'hui, la terre craquelée a remplacé l'eau sur plus de 80% de cette surface (cf la photo ci-contre, où les arbres à l'horizon indiquent le début initial du plan d'eau).

 

Haché menu

Envoyer Imprimer PDF

Même si on a dû renoncer au filet américain en Afrique (on s'est d'ailleurs largement rattrapé lors de notre retour au pays en mars), un peu de viande hachée de temps en temps dans les préparations ça fait plaisir. Par contre, vu les 40° ambiants, on aime autant "hacher maison". D'où le récent achat de notre moulin manuel, façon grand-mère.

Vu les coupures de courant récurrentes, on en revient en effet aux méthodes traditionnelles : privilégier la cuisinière au gaz à la taque électrique, le passe-vite au mixer, la cafetière italienne au percolateur et... le moulin manuel au robot ménager !

01 moulin02 viande hachee

 

Saison des mangues

Envoyer Imprimer PDF

Ca y est, nous sommes en plein dans la saison des mangues. Laurence étant partie récemment en mission au Bénin, où "il pleut des mangues", elle en est revenue avec quelque 70 pièces pour un prix plus que raisonnable : 500 cfa (soit 0,75 EUR). Ce qui nous place la mangue à 1 centime d'Euro. Carrefour ou Delhaize ne font pas mieux !

 

Piscine pour cochons et parasol pour chèvres

Envoyer Imprimer PDF

Avant de partir dans quelques jours visiter le Parc de la Pendjari côté Bénin et découvrir sa faune sauvage, petit échauffement avec notre amie Marguerite venue de Belgique pour 2 semaines : balade jusqu'à la désormais célèbre Colline du Chef, soit 2h30 de marche aller-retour sous un soleil cuisant.

La faune croisée sur le chemin s'est en tout cas révélée plus paisible et moins dangereuse que celle qui nous attend à la Pendjari : cochons se rafraîchissant dans une mare individuelle et chèvres se reposant sur une termitière à l'ombre d'un arbre.

Le cobra noir, que d'autres ont déjà croisé sur la même route, nous a en effet fait le plaisir de rester dans la fraîcheur de sa cachette.

01 vue de la Colline du Chef02 cochons au frais03 chevres a l ombre

 

Entre les mailles du filet

Envoyer Imprimer PDF

Elégant lancer de filet que celui-ci ! Dans l'eau du barrage de Fada, un quatuor de pêcheurs s'active. Moyennant le paiement d'une taxe, il est en effet possible de pêcher les poissons introduits avant la trêve par la Commune de Fada et les services des Eaux et Forêts.

01 lancer de filet02 reste a prendre le poisson03 recherche des poissons04 la prise

 

Danse privée au rythme d'un bidon

Envoyer Imprimer PDF

Pour nous accueillir avec une petite surprise chez elle à Diapangou, Bernadette [voir la rubrique Portraits] nous avait préparé un petit trio de danse : pendant qu'une amie battait le rythme sur un vieux bidon en plastic jaune, une vieille du village, une petite fille et Bernadette elle-même se sont succédées pour quelques pas de danse traditionnelle sous la paillotte de sa concession.

01 vieille qui danse02 petite fille qui danse03 Bernadette qui danse

 


Page 25 sur 86
French Dutch English German Spanish

In memoriam

Le dimanche 27 octobre 2013 décédait la personne qui, tous les jours durant les trois ans de notre séjour au Burkina, a suivi ce site : Marie-Madeleine Neyens, ma mère.

A défaut d'avoir pu elle-même se rendre au Burkina, c'est aujourd'hui sa voiture qui a fait ce grand voyage.

L'ultime prolongement. Une présence symbolique à Fada N'Gourma...

Ce site lui est dédié.

Marie-Madeleine Neyens

Sa voiture a fait le voyage jusqu'au Burkina

La photo 'Faso'

04 vue sur les iles de Mopti depuis notre pinasse.JPG

Le proverbe africain

Il n'appartient pas au poulet d'apprécier sa sauce

Laissez les autres parler de vous

L'heure ici et là

Sondage

Qui êtes-vous ?
 

Statistiques

Visites [+/-]

Toutes les visites
Depuis le 16/09/2008 1 578 953

Bienvenue sur le présent site, qui relate l'expérience de notre famille européenne au Burkina Faso trente mois durant.

Les nouvelles peuvent être consultées par ordre chronologique normal ou inversé. En outre, nous publions de temps en temps une vidéo, quelques dessins des enfants ou encore des informations relatives aux Iles de Paix dans les rubriques correspondantes.

Pour retrouver aisément un article ou un sujet sur le site, vous pouvez au choix effectuer une recherche ou encore consulter le plan du site, qui comprend la liste intégrale des articles.

Enfin et surtout, nous vous invitons chaleureusement à nous laisser vos impressions dans le livre d'or du site !