Dimanche, 30 Mai 2010 17:26
Ce lundi 24 mai avait lieu la cérémonie de clôture de la fête des circoncis de Fada, en présence de ses 1000 initiés. Cette fête, qui n'a lieu que tous les 9 ans, est l'aboutissement de quelque deux mois de rites d'initiation pour les jeunes hommes... de 3 ans jusqu'à la trentaine dans certains cas. Durant toute la durée de l'initiation, les jeunes hommes sont partis en brousse pour une série d'activités telles que l'apprentissage de la danse traditionnelle, de la langue des initiés, de certains sorts de protection, etc. Tous les jours, leurs familles déposent de la nourriture à proximité de la Colline du Chef, derrière laquelle se tiennent les futurs initiés. Lors de leurs sorties en ville (en tenues rituelles) et jusqu'à cette cérémonie officielle qui a eu lieu au Gouvernorat, il est interdit de poser le regard sur eux, sous peine de recevoir des coups de bâton ! Il est a fortiori interdit de les photographier... Les femmes doivent idéalement s'accroupir et se couvrir de leur pagne. Un homme connaissant la langue des initiés (pour avoir suivi les rites précédemment) peut soutenir leur regard et évitera les coups de bâtons en s'exprimant dans cette langue. L'initiation est d'autant plus importante qu'elle confère un statut particulier : un enfant qui sait peut commander un adulte qui ne sait pas ! Mais il est difficile pour nous d'en comprendre tout le sens et toute la portée, puisqu'une bonne part de mystère entoure et doit entourer ces rites séculaires.
Dimanche, 30 Mai 2010 17:25
L'écrivain et chroniqueur Thomas Gunzig* nous a fait l'honneur d'une visite à Fada N'Gourma !
En effet, dans le cadre de ses activités de sensibilisation au développement, Iles de Paix a invité l'écrivain à s'imprégner de la chaleur (humaine et atmosphérique) burkinabè.
De cette expérience particulière sortira dans les prochains mois une nouvelle, dont nous nous réjouissons et dont nous ne manquerons évidemment pas de vous livrer les références.
* voyez aussi son blog pour (re)lire ses billets et chroniques
Dimanche, 30 Mai 2010 17:24
Cela fait bientôt deux ans que notre famille est établie au Burkina, il était temps d'essayer une "institution" de la restauration ouagalaise : l'Eau Vive. Classé dans les bonnes tables de la capitale et situé juste en face du Grand Marché, ce restaurant a pour particularité d'être tenu par des Soeurs... qui chantent l'Ave Maria tous les soirs à 21h30. Du pain béni, si l'on peut dire...
Dimanche, 30 Mai 2010 17:24
Brussels Airlines arrive à Ouaga ! Enfin, tout bientôt. En effet, à partir du 8 juillet 2010, Brussels Airlines organisera deux vols hebdomadaires (le jeudi et le dimanche) reliant Bruxelles à Ouagadougou... sans escale (contrairement à Air France, Royal Air Maroc ou Afriqiyah). Ouagadougou n'est d'ailleurs pas la seule capitale d'Afrique de l'Ouest à être concernée, puisque Accra (Ghana), Lomé (Togo) et Cotonou (Bénin) font désormais aussi partie du catalogue de l'opérateur belge. Pour fêter l'évènement, Brussels Airlines a organisé devant ses nouveaux bureaux (quartier Koulouba, non loin de l'Ambassade de Belgique) le traditionnel pot des belges mensuel de ce vendredi 21 mai. Comme on dit au Burkina, bonne arrivée !
Dimanche, 30 Mai 2010 17:23
Non seulement le démarreur de notre 4x4 de location avait des ratés, non seulement la courroie de la climatisation a lâché le 4e jour, mais en plus nous avons éclaté deux pneus ! Heureusement pas en même temps, mais un sur le trajet aller et l'autre sur le trajet retour. Il faut dire que, au contraire du minibus impeccable que notre loueur nous avait fourni pour notre tour récent au Bénin et au Togo, le présent véhicule avait déjà beaucoup vécu, de même que ses pneus. Et sachant qu'il n'avait qu'une seule roue de secours, ça met toujours un peu de piment quand on vient de crever et qu'on sait que le village le plus proche est bien souvent à plus de 10 kilomètres (et le vendeur de pneus le plus proche probablement à quelques dizaines de kilomètres..).
Dimanche, 30 Mai 2010 17:22
Pas évident de trouver un peu d'ombre au Niger pour sa voiture. Enfin, dans le cas ci-dessous, nous n'avons pas eu à nous plaindre : nous avions trouvé un arbre sur l'immense parking pour mettre le véhicule à l'ombre (?). Pourtant, avoir un véhicule "frais" aurait été appréciable... surtout que le 4x4 exigeait d'être poussé à chaque démarrage...
Dimanche, 30 Mai 2010 17:21
Le monde semble bien moins agnostique en Afrique qu'en Occident. La foi s'affiche d'ailleurs sans problème un peu partout, comme :
- sur ce camion en route pour le Niger, au chauffeur visiblement chrétien, sur lequel Jésus, en peinture, dit "Je suis le chemin de la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jn 14.6". Un peu de lecture philosophique pour s'occuper lors des longues traversées sur les routes d'Afrique...
- sur ce panneau publicitaire à Niamey, suggérant de recourir à l'épargne Hadj pour préparer son pèlerinage à La Mecque, le pays étant musulman à 90%. Un marketing local pour un produit (pas que) local !
Dimanche, 30 Mai 2010 17:21
Ici comme au Burkina, les villages reculés ne disposent pas toujours d'une école "en dur". La classe se donne alors "sous la paillote". Comme on peut voir sur la seconde photo ci-dessous, le lexique est bien évidemment adapté : on apprend à écrire le mot "natte" (sur lesquelles les gens dorment, mangent, prient, ...) ou encore à dessiner un "mortier". Enfin, sur la dernière photo, toute la philosophie de cette classe de "CP" ("1re primaire") est résumée dans cette célèbre maxime : chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Dimanche, 30 Mai 2010 17:20
A Kanazi tout comme dans certains quartiers de la capitale, les chauves-souris sont légion. Cela ne paraît peut-être pas sur les photos ci-dessous, qui manquent de point de référence pour juger de la taille de l'espèce, mais on peut vous assurer qu'il s'agit de "grands modèles" (sans aller jusqu'à prétendre, comme dans notre guide, qu'on croirait des chiens volants...).
Dimanche, 30 Mai 2010 17:19
Kanazi, vu sa situation, a toujours été un village de pêcheurs, même si la population essaie de trouver d'autres activités pour subsister, comme par exemple l'organisation de tours en pirogue... ou même "caddy" au golf tout proche ! La technique des pêcheurs que nous avons croisés sur le fleuve est la suivante : - on lance le filet, dont les bords sont lestés. A noter qu'un tel filet moderne coûte 25 000 cfa, ce qui représente déjà un investissement considérable
- les pêcheurs sautent alors à l'eau, qui leur arrive pour l'instant à la taille, et palpent le filet pour trouver leurs éventuelles prises
- celles-ci sont alors tout simplement lancées dans le bateau, que le pêcheur regagne ensuite pour lancer à nouveau son filet
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