Qui dit marché dit échange de marchandises. Et qui dit marchandises dit transporteurs !
A chaque marché, c'est plus d'une quinzaine de transporteurs bien chargés (voir photos des véhicules bâchés ci-dessous) qui apportent et ramènent les marchandises, essentiellement des deux villes avoisinantes les plus importantes que sont Tanguieta (au Nord) et Natitingou (au Sud).
Beaucoup font même la route plus d'une fois sur la journée.
Et même ceux qui n'ont pas recours aux transporteurs et viennent simplement à moto, se débrouillent pas mal pour la charger correctement !
Les transporteurs ne sont malheureusement pas infaillibles, surtout que les véhicules sont souvent pour le moins "fatigués" comme on dit ici !
Il arrive donc régulièrement que l'un d'entre eux tombe en panne durant le trajet, comme celui sur la première photo ci-dessous.
Afin de permettre à ses passagères de gagner le temps (indéterminé) de la réparation, nous les avons donc prises dans notre pick-up.
L'intérieur de notre Toyota Hilux n'a évidemment pas suffi puisque nous étions au total 15 pour cette "traversée" aux allures d'arche de Noé. La benne s'est donc avérée bien pratique pour accueillir le reste des femmes, trop contentes de pouvoir retrouver sans attendre leurs familles.
Comme chaque année, Iles de Paix organise un "team-building", une journée récréative qui est l'occasion de rassembler toutes les équipes réparties sur les sites de Fada N'Gourma, de Koupéla, de Ouagadougou et de Natitingou.
La journée se déroulait au campement de Namoungou, à une vingtaine de kilomètres à l'Est de Fada, qui sert de campement de chasse en dehors de la saison pluvieuse et que le propriétaire a bien voulu mettre à notre disposition pour la circonstance.
Au programme, activités sportives (volley-ball, pétanque), jeux divers, quelques discours pour fêter les départs à la retraite et un méchoui géant : deux moutons entiers grillés et fourrés au couscous.
Comme déjà mentionné précédemment, nos canards nous servent de défense contre d'éventuels serpents.
Notre couple a enfin donné naissance à 9 canetons. Malheureusement, un chat du quartier, affamé, les a attaqués la nuit. Il ne nous en reste donc plus qu'un seul, que nous protégeons dorénavant jalousement...
Ce soir, Laurence et Marc s'envolent pour Paris. Demain à l'aube les attend un TGV direction Bruxelles... pour retrouver les enfants (rentrés il y a déjà cinq semaines), puis profiter de la famille et des amis.
Si Marc et les enfants avaient déjà pris un break en mars, au début de la saison (très) chaude au Burkina, Laurence n'avait pas quitté le continent africain depuis 11 mois et a bien mérité son bol "d'air frais".
Certaines affiches présentées aux visiteurs dans les salles d'attente burkinabè valent le détour. En voici un petit échantillon :
A la société de distribution des eaux :
Le client : "Euh ! ch... chef ! On peut discuter un peu ?"
L'ouvrier de la compagnie : "Ah ! Non ! Il fallait payer votre facture avant !"
Morale : "Evitons les désagréments. Payons nos factures d'eau à temps !"
Voilà, un client averti en vaut deux !
Plan stratégique 2001-2005 (sic) de la société de téléphonie :
"Vvis-à-vis des clients : devenir une entreprise TAC (Tous Agir Client)"
"Vis-à-vis des actionnaires : devenir une entreprise ROC (Rentable, Ouverte, Citoyenne)"
"Vis-à-vis du personnel : devenir une entreprise TOPE (pionnière en matière de Traitement, d'Orientation, de Participation et d'Engagement)"
et toc !
Au poste de police, le message du Ministère de la Sécurité "Prévention et Sécurité - numéro gratuit 1010" :
"Eviter de voyager avec de fortes sommes d'argent sur soi"
"Requérir les services des banques et autres institutions financières"
"Relever le numéro de série de son téléphone portable pour faciliter la recherche en cas de vol"
"Informer les Forces de Gendarmerie et de Police de tout comportement et va-et-vient suspects" (cf. les coupeurs de route)
A un guichet : "Chers collaborateurs, les visites privées sont interdites aux heures de service. NB : pour la satisfaction de nos clients" En tant que client, me voici rassuré !
Avant le Burkina, les seules "motos à 3 roues" que je connaissais étaient les rickshaws.
C'était sans compter sur le tuning burkinabè en matière de motos. Voici une petite sélection :
vous avez des béquilles mais souhaitez néanmoins pratiquer le scooter ? Pas de problème. Un espace de rangement leur est même prévu !
vous avez des problèmes de locomotion mais souhaitez un véhicule plus rapide ? Optez pour la version Yamaha 100, au fauteuil rembourré pour un confort accru !
vous devez souvent effectuer des livraisons encombrantes mais n'avez pas le budget pour un petit véhicule utilitaire ? Pratiquez la moto-charrette !
vous vendez du Nescafé et craignez d'être pillé durant vos haltes ? Prenez l'option "cabine arrière" !
Comme prévu, nous nous sommes rendus les 6 et 7 août 2010 au Festival Esperanzah, dans le magnifique cadre de l'abbaye de FLoreffe (Belgique).
Un festival tellement multicolore dans l'âme que même le ciel s'est mis au diapason avec un magnifique arc-en-ciel.
Pour nous, c'était évidemment aussi l'occasion de visiter le stand du FESDIG et d'y retrouver son Directeur, notre ami Alfred Ouoba.
Le stand du FESDIG a également été le théâtre de plusieurs animations, comme par exemple le débat sur la mobilité des artistes, animé par René Georges (un des organisateurs d'Esperanzah). Cliquez ici pour une présentation sur le site d'Esperanzah ou directement ci-dessous pour l'écouter (durée : 60 min).
Dans le cadre des relations entre les deux festivals, le groupe belge ON Prend l'Air, à l'affiche d'Esperanzah tant en 2009 qu'en 2010, a réalisé plusieurs prestations au FESDIG en avril 2010.
Nous n'avons donc manqué ni leur grand concert "côté cour", ni leur petit set acoustique improvisé sur le stand du FESDIG.
En guise de conclusion, à Esperanzah comme au FESDIG, le leitmotiv est le même que celui chanté par ON Prend l'Air : "On veut de la musiiiiique" ! A déguster en vidéo ci-dessous...
"On veut de la musique" au Festival Dilembu au Gulmu dans le village de Tiantiaka (Burkina Faso) en avril 2010 :
"On veut de la musique" au Festival Esperanzah à l'abbaye de Floreffe (Belgique) en août 2010 :
Le dimanche 27 octobre 2013 décédait la personne qui, tous les jours durant les trois ans de notre séjour au Burkina, a suivi ce site : Marie-Madeleine Neyens, ma mère.
A défaut d'avoir pu elle-même se rendre au Burkina, c'est aujourd'hui sa voiture qui a fait ce grand voyage.
L'ultime prolongement. Une présence symbolique à Fada N'Gourma...
Ce site lui est dédié.
La photo 'Faso'
Le proverbe africain
Laver la tête d'un singe, c'est gaspiller du savon
Il y a des efforts qui n'en valent pas la peine
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