Lundi, 15 Novembre 2010 09:39
Ce vendredi, la troupe fadalaise Boyaba se produisait au maquis Le Select.
Une animation qui a attiré beaucoup de monde autour du maquis, même si une bonne partie du public reste un peu à l'écart pour éviter de consommer... ce qui rend justement les prestations plutôt rares en ville, faute de pouvoir rétribuer les artistes.
Lundi, 15 Novembre 2010 09:40
En ce 15 novembre, la communauté belge expatriée au Burkina est conviée... à la Fête du Roi.
Le carton d'invitation précise : "tenue de ville ou traditionnelle".
Dommage que nous soyons trop loin de Ouagadougou, je me serais bien fait confectionner un boubou juste pour la circonstance.
En tout cas, cette anecdote tend à prouver que les Belges semblent moins compliqués à l'étranger qu'à l'intérieur de leurs propres frontières.
Lundi, 15 Novembre 2010 10:40
Difficile de compter le nombre de moutons qui auront fini rôtis au feu de bois demain pour la journée de la Tabaski (l'appellation de l'Aïd El Kebir dans les pays francophones d'Afrique de l'Ouest), mais on les voit partout : dans les cours attendant d'être embarqués dans la benne d'un pick-up ou le toit d'un minibus, ou même à moto, sur les genoux du conducteur.
Vendredi, 19 Novembre 2010 09:58
Les cours alimentées en électricité sont l'exception. La plupart du temps, les élèves révisent leurs cours le soir au bord de la route, à la lumière de l'éclairage public. La nuit tombe en effet toute l'année à la même heure, vers 18 heures.
Certains ont plus de chance, comme les étudiants en terminale ci-dessous, et se rassemblent dans une cour de leur quartier disposant carrément de l'électricité... et d'un tableau.
Mercredi, 24 Novembre 2010 19:01
Le passage des frontières est déjà plutôt long et pénible pour nous-mêmes qui circulons avec une simple voiture (jusqu'à 7 arrêts par exemple pour "réussir" à quitter le Burkina et rentrer au Bénin, à slalomer entre postes de police, de gendarmerie, de contrôle de vaccins et de douane des deux côtés de la frontière !).
Mais ce n'est rien comparé à l'attente des convois de marchandises qui, même lorsque les papiers sont en règle, peuvent devoir patienter facilement 24 heures pour obtenir le droit de passage.
Tant et si bien que certains chauffeurs, visiblement bien rodés, installent carrément leur lit sous tente juste devant leurs camions, comme sur la photo ci-contre.
Mercredi, 24 Novembre 2010 19:04
Mercredi, 24 Novembre 2010 19:05
Samedi soir se tenait à la Mairie de Natitingou un concours de chants et de danses organisé par la coopération allemande sur le thème de l'eau (se laver les mains avant les repas, utiliser les latrines même en brousse, ...).
Nous qui connaissons maintenant bien la culture gurmantché, c'était l'occasion de découvrir celle du Nord du Bénin.
La première troupe de danseuses ci-dessous porte des grelots aux chevilles, réalisés en feuilles de rôniers (une variété de palmiers) remplis des graines.
La seconde troupe, composée de danseurs-chasseurs, était équipée d'arcs à flèches et de carquois.
Mercredi, 24 Novembre 2010 19:06
La région de Kota, un peu au Sud de Natitingou, est connue pour ses cascades... et pour ses pierres, appelée simplement pierres de Kota.
Elles sont utilisées dans la région pour parer les façades ou pour réaliser des dallages. Mais elles ont aussi une autre fonction plus inattendue : elles servent de pierre de cuisson. Un peu l'équivalent de nos pierrades électriques, sauf qu'ici il suffit de poser sa pierre sur des braises...
Ci-dessous, notre propre future pierrade taillée en direct !
Mercredi, 24 Novembre 2010 19:07
La Kompienga est une des 5 provinces, la plus méridionale, de la Région de l'Est du Burkina Faso.
C'est également le nom de l'immense lac qui s'y trouve, connu pour ses poissons (ceux qu'on retrouve généralement sur le marché de Fada N'Gourma), mais aussi pour son imposant barrage couplé à une centrale hydroélectrique qui fournit une bonne partie de l'électricité produite dans le pays (une autre partie est importée de Côte d'Ivoire).
Cette centrale fut construite dans les années quatre-vingts, sous la Présidence de Thomas Sankara qui voulait ainsi contribuer à l'indépendance énergétique du Burkina Faso.
Sur les photos ci-dessous, on peut voir respectivement :
- l'immense digue (141 marches pour arriver sur sa crête)
- le lac en amont, qui s'étend sur plus de vingt kilomètres de long
- la centrale hydroélectrique en contrebas de la digue
- l'arbre qui transmet le mouvement d'une des deux turbines à l'alternateur
- les deux immenses alternateurs qui produisent l'électricité envoyée ensuite sur le réseau
Mercredi, 24 Novembre 2010 19:08
Au retour de notre déplacement au Bénin, au lieu dit "PK60" (à 60 kilomètres de Fada), nous avons croisé un éléphant (âgé, au vu de sa taille et de ses défenses abîmées) s'abreuvant à une mare.
Un moment fort, tant pour Valérie qui voyait pour la première fois un éléphant en liberté, que pour nous quatre puisque, le départ approchant, nous n'en verrons plus de si tôt.
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