Burkina Faso

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Bénin - fort de Ouidah

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A une quarantaine kilomètres à l'Ouest de Cotonou se trouve Ouidah, dont le nom est intimement lié aux rites vaudou d'une part et à l'histoire du commerce des esclaves d'autre part.

La ville a en effet connu son apogée entre 1800 et 1900, lorsque les esclaves d'Afriques de l'Ouest quittaient le continent pour les Amériques depuis la côte.

Les portugais, suivis par d'autres nations européennes, avaient en effet établi des comptoirs le long de la côte, notamment à Ouidah et à Porto-Novo. Témoins de cette époque, des forts portugais, français, hollandais et anglais subsistent encore à Ouidah. Les rois du Dahomey se sont alors enrichis grâce au commerce des esclaves avec tous ces Européens. En échange, ceux-ci leur vendaient notamment des armes avec lesquelles ils pillaient leurs voisins et ennemis pour les réduire en esclavage.

Ci-dessous, on peut voir le fort portugais Fortaleza Sao Joao Batista construit en 1721. Devenu aujourd'hui le musée d'histoire de Ouidah, il retrace l'histoire du commerce des esclaves. Il est difficile de quantifier l'ampleur de l'exode forcé, mais on estime qu'il y a de 10 à 20 millions de personnes qui ont embarqué sur les bateaux négriers (et probablement autant tuées lors des razzias), dont moins de la moitié arrivait vivante outre Atlantique...

Un véritable commerce triangulaire était organisé : les bateaux accostaient en Afrique pour échanger des canons ou de la pacotille contre des esclaves. Ensuite, ils traversaient trois mois durant l'Atlantique pour échanger dans tous les pays en forte demande de main d'oeuvre le "bois d'ébène" contre tous les produits du Nouveau Monde, lesquels valaient une fortune en Europe.

Un canon tel que sur la 3ème photo ci-dessous s'échangeait contre 15 hommes ou 21 femmes. Afin d'effectuer une sélection parmi les esclaves capturés, ces derniers devaient rester alignés durant plusieurs semaines dans la cour que l'on voit sur la 4ème photo ci-dessous, sous le soleil et la pluie, avec pour seule alimentation du pain sec et de l'eau. Les personnes qui ne résistaient pas étaient alors jetées dans les douves entourant le fort pour nourrir les caïmans.

01 le fort portugais de Ouidah02 le batiment principal03 armoiries et canons04 la place des esclaves

 
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In memoriam

Le dimanche 27 octobre 2013 décédait la personne qui, tous les jours durant les trois ans de notre séjour au Burkina, a suivi ce site : Marie-Madeleine Neyens, ma mère.

A défaut d'avoir pu elle-même se rendre au Burkina, c'est aujourd'hui sa voiture qui a fait ce grand voyage.

L'ultime prolongement. Une présence symbolique à Fada N'Gourma...

Ce site lui est dédié.

Marie-Madeleine Neyens

Sa voiture a fait le voyage jusqu'au Burkina

La photo 'Faso'

01 paniers faits main.JPG

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Ce n'est pas en regardant avec envie et insistance une femme que vous la ferez tomber amoureuse de vous

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