Notre mur d'enceinte ressemblait à une vraie passoire, avec ses "meurtrières" tous les 50 centimètres derrière chacune desquelles se postaient parfois jusqu'à vingt paires d'yeux d'enfants du quartier. Il faut dire que le concept d'intimité et de vie privée ne fait pas autant partie du quotidien des Burkinabè que de celui des Européens.
Toutefois, dans notre cas, cette situation peut parfois être pénible. Comme par exemple lorsque pendant les heures de classe de Quentin et Audrey sur la terrasse les enfants crient "de venir jouer, de venir jouer !", qui est la manière locale de dire "je veux venir jouer".