Burkina Faso

L'avantage de la saison des pluies, c'est qu'on bénéficie un jour sur deux d'une piscine dans le jardin...

Pour le reste, la maison est également livrée avec son mini jardin zoologique, incluant notamment vautours et lézards. Pour ces derniers, les spécimens évoluent tant à l'extérieur qu'à l'intérieur.

Trust in God. L'inscription figurant à l'arrière du camion de la première photo ci-dessous donne le ton. Le bus versé dans le fossé aide peut-être à comprendre pleinement de sens de l'assertion...

Pour le reste, les charrettes côtoient les camions surchargés, les deux-roues comptent rarement une personne seule et les camionnettes emportent même leurs passagers debouts sur le pare-choc.

Quant aux camions, s'ils sont précédés de branchages sur l'autoroute, cela veut simplement dire qu'ils sont en panne. S'il n'y a pas de branchages, deux possibilités : ou bien il est en train de rouler, ou bien il fait simplement une halte.

Une petite faim sur la route ? Pas de problème, il suffit d'ouvrir la vitre au village suivant pour acheter bananes séchées, petits gâteaux etc.

Enfin, difficile de rater les différents postes d'Iles de Paix, signalés par le célèbre module le long de la route Ouaga-Fada. 

Très second degré tout ça : une photographie... du photographe.

Lequel a le mérite de se concentrer sur l'essentiel : le portrait de l'intéressé(e).

A quoi bon disposer d'un spot ? Le soleil fait amplement l'affaire !

Pourquoi faire les frais d'un décor ? Un linge blanc tenu par un compagnon de discussion donnera le même résultat !

Avec un tel engin, en théorie, Laurence devrait pouvoir rentrer tous les soirs à la maison même en saison des pluies.

En tout cas avec un peu d'entraînement et une bonne connaissance des creux et des bosses.

On a quand même déjà réussi à s'embourber deux fois à 20 mètres du portail de la maison ! (sic)

Ne vous faites pas de souci pour notre état de santé (mais éventuellement pour notre ligne) : voici en effet Jean, notre chef-coq. Ici avec de l'agneau dans une sauce tomatée à l'ail, accompagné de purée maison. Sa spécialité : les îles flottantes...

Pour les gourmands que ça intéresse, voyez par ailleurs notre adresse sur le site web.

Ne vous fiez pas aux apparences : le chantier avance bon train. Il y avait pourtant du travail : plus d'eau dans les pièces... d'eau, alors que l'eau de pluie, elle, s'invitait dans chaque pièce. Et j'en passe.

Bref, plombiers, électriciens, soudeurs, menuisiers et maçons se succèdent et tout devrait être fin prêt tout prochainement. Il ne nous restera alors plus qu'à donner un coup de peinture et la maison sera comme neuve, avec la climatisation dans chaque chambre et dans le living.

Poulet "télévisé". Se dit au Burkina du poulet que l'on achète rôti, en référence à la rôtissoire qui, avec sa grande vitre, a un look d'écran de télévision.

En général, récupération oblige, il est ensuite emballé dans un sac de ciment...

Le dimanche à Ouagadougou, l'occasion de se rafraîchir dans la piscine en plein air d'un hôtel.

En l'occurrence, celle du Silmande (hôtel Mercure)

Une semaine déjà que la famille est arrivée au Burkina !

L'installation se passe bien, très bien. Rasmane, le collègue ingénieur de Laurence, a fait un super boulot pour remettre en état la maison, qui en avait bien besoin (l'équipement était rudimentaire).

En particulier, les enfants trouvent tout super chouette (sic), notamment :

• la station-service Total super-équipée sur le trajet Ouaga-Fada (voir photo ci-contre :-)
• l'habileté de Baga, le chauffeur qui nous a conduit pour ce trajet, qui a su éviter la vache qui a coupé la route alors que nous roulions à 120 km/h
• notre embourbement à 20 mètres de la maison à notre arrivée (après une pluie diluvienne)
• le premier (et le second) repas à la maison à la lumière d'une bougie vu la panne de courant
• les douches froides suite à la panne d'eau de 48 heures (on a quand même l'eau froide grâce au château d'eau qui vient d'être installé)
• le trajet à pied entre le centre de Fada et la maison lorsque la batterie de la voiture a rendu l'âme
• ...

Rien de tel que de voyager léger ! 225 kilos de valises à (boucler et à) transporter. Une bagatelle...

Partis à midi de Bruxelles en TGV, nous sommes arrivés à notre point de chute à Ouagadougou à minuit (heure belge). Le voyage s'est passé sans souci. Les enfants ont apprécié de prendre le TGV ainsi que l'avion pour la première fois.

A l'arrivée, Audrey trouvait qu'il faisait un peu chaud à Ouagadougou. Son avis ne semble pas partagé par Baga (sur la photo), qui est venu nous accueillir à l'aéroport et a mis sa veste vu la température fraîche pour la saison (22° la nuit)...

Quentin quant à lui était intrigué par les cris des nombreuses chauve-souris et par les lézards se baladant sur les murs.